L’histoire cosmique de la Terre et des vivants se déroule pendant des milliards d’années dans des espaces démesurés. Dans l’univers primordial en expansion, des particules élémentaires sont apparues, ont fusionné en « protons », puis capturant des électrons ont formé les premiers atomes en quelques minutes. Des grandes nébuleuses se sont ensuite constituées, au sein desquelles ont émergé des étoiles ; dans leur cœur brûlant, les noyaux atomiques se sont complexifiés, conduisant à tous les éléments chimiques naturels.
Après des millions et milliards d’années, les étoiles agonisantes ont éjecté violemment leur matière en de splendides nébuleuses diaprées, dont l’enveloppe externe est riche en poussières et en molécules, certaines étant de nature prébiotique.
De cette alchimie complexe allait surgir la vie, sur la Terre, planète hospitalière de notre système solaire. Mais des centaines d’exoplanètes ont été découvertes, dont deux pourraient être habitables ?
Agnès Acker est
astrophysicienne à
l’observatoire de Strasbourg,
et professeur émérite de
l’université de Strasbourg.
Ses recherches sont consacrées aux stades tardifs de l’évolution d’étoiles de type solaire : nébuleuses planétaires, binarité des noyaux, vents stellaires…
De plus, elle utilise les nébuleuses planétaires comme traceurs de la chimie et la cinématique de la galaxie de la Voie Lactée. Elle a dirigé une douzaine de thèses de doctorat. Ses travaux actuels sont conduits en collaboration avec des chercheurs australiens, canadien et américain.
Elle est auteur de nombreux ouvrages, dont en 2009 Astronomie-Astrophysique-Introduction chez Dunod, et Étoiles et matière interstellaire, avec plusieurs co-auteurs chez Ellipses.
Dans le domaine de la diffusion de l’astronomie, elle a fondé dès 1984 et présidé pendant 26 ans
l’Association des Planétariums de Langue Française (APLF) qui réunit 120 membres.
Elle a fondé en 1980 et dirigé pendant 22 ans le
Planétarium de Strasbourg.
Elle a co-produit trois grands spectacles de planétariums diffusés sur tout le globe.
