Nous allons parcourir 6000 ans d'histoire au cours desquels nous allons découvrir l'évolution du couple Homme/Astronomie.
Nous allons débuter notre voyage dans le temps avec les Chaldéens et les Babyloniens où les connaissances concernant la voûte céleste et l'Univers se résumaient à leur capacité à appréhender le monde qui les entourait. L'astronomie était par ailleurs liée aux pouvoirs politiques et religieux. Il en était de même pour les Égyptiens et les Chinois. Cependant nous découvrirons que d'énormes progrès ont été faits et ceci basés sur de l'intuition et des idées de génie. Nous continuerons notre voyage avec la civilisation grecque sur une période de 700 ans pendant laquelle l'ensemble des connaissances sur la voûte céleste pouvait légitimement porter le nom de Mécanique Céleste. En effet, l'utilisation des Mathématiques, des « lois » de la Physique tels que le mouvement et les forces, les appareils de mesure ont permis d'élaborer des mécanismes expliquant et prédisant les mouvements des astres. La voûte céleste quoique toujours envoûtante commençait à perdre de son côté mystique. L'astronomie était de moins en moins au service de toute forme de pouvoir.
Nous quitterons ensuite les Grecs pour parler des Arabes qui, grâce à la traduction des œuvres grecques telles que celles de Ptolémée et à l'esprit critique dont ils ont fait preuve, ont permis aux peuples de l'occident d'entrer dans l'histoire de la mécanique céleste. Cette entrée fut initialement éphémère à cause de l'obscurantisme lié au Moyen-Âge.
Nous profiterons de cette période pour traverser l'Atlantique et nous pencher sur les Incas et les Aztèques.
Finalement nous reviendrons en Europe au XVe siècle pour découvrir les fantastiques progrès réalisés par les astronomes modernes tels que Copernic, Tycho Brahé, Kepler, Galilée, Newton et tant d'autres. Ces progrès portèrent alors les noms suivants : système héliocentrique, orbite elliptique, lunette astronomique, gravitation universelle…
Pour finir l'exposé, nous verrons comment ces progrès nous ont permis, lors des trois derniers siècles qui nous conduiront à l'aube du XXIe siècle, d'acquérir des connaissances sur les comètes, de deviner l'existence des astéroïdes, d'observer des satellites naturels autour des planètes connues depuis l'aube des temps, de découvrir les nébuleuses qui seront classifiées dans des catalogues de plus en plus consistants, d'observer pour la première fois les surfaces des planètes mais aussi de découvrir mathématiquement ou observationnellement de nouvelles planètes.
Des technologies connexes telle que la photographie permettront au cours du XIXe de créer la branche de l'astrophotographie. Cette technologie révèlera alors des détails sur les planètes et les nébuleuses jusqu'alors insoupçonnés.
Que dire du XXIe siècle que nous ne parcourerons pas par manque de temps tant les découvertes et les théories élaborées sont nombreuses.