LA SCIENCE
Des sous de l'Anru pour le planétarium ?
Une coupole métallique pour 40 000 euros, un simulateur de ciel à 260 000… Construire un planétarium – le plus grand de Provence, au final – ça nécessite des sommes astronomiques. C'est pour cette raison que le conseil municipal a décidé, cette semaine, d'approuver le plan de financement de l'installation et de solliciter différents partenaires financiers, notamment l'État avec l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU). Le nouveau planétarium, déplacé du parc Saint-Mitre à la villa Clair-Matin, toute proche, fait en effet partie de « la zone de redynamisation urbaine » du Jas de Bouffan.Quant au jardin attenant, Maryse Joissains s'est félicitée de le « sauvegarder » : j'ai annulé le projet de logement qu'il y avait au départ et Jean (Chorro, ndlr) il a rien dit ». D'ici à faire des plans sur la comète…
Commentaire de l'A.P.A.P.
L'APAP tient à rappeler que l'État a lancé un appel permanent à projets pour le développement de la culture scientifique et technique et égalité des chances, dans le cadre du « Grand Emprunt ». C'est l'ANRU qui a été chargée de recenser et d'instruire ces projets. Plusieurs conditions doivent être remplies pour être éligible à cet appel permanent à projets, notamment des conditions de ressources. L'APAP, quant à elle, ne remplit pas les conditions de ressources : elle doit alors faire appel à un « porteur de projet ». La Ville d'Aix-en-Provence (Service de la Politique de la Ville) a accepté de porter notre projet.